mardi 28 avril 2009

Un nouveau coup de soleil

Encore un extrait de "New Steps", pour l'influence ellingtonienne.
Là où il n'y a pas de soleil, il y a quand même Sun Ra !

samedi 25 avril 2009

Dans l'ombre du soleil


Il est des artistes de talent qui se satisfont de rester dans l'ombre d'un génie, y trouvant tout ce qu'ils cherchent pour s'épanouir. Charlie Rouse, avec Monk, en est l'un des exemples les plus connus.
Ce qui est plus étonnant, c'est quand l'artiste en question est plus que talentueux. Quand tout le monde sent qu'il a un énorme potentiel et pourrait jouer un rôle plus important. C'est ainsi qu'à la surprise générale, John Gilmore, saxophoniste de l'étoffe des Coltrane, Rollins ou Kirk, a préféré faire toute sa carrière dans l'Arkestra de Sun Ra. Certes, en écoutant Sun Ra, on profite des solos de Gimore, mais le moins que l'on puisse dire est que, dans le foisonnement du collectif, il reste plutôt anonyme !

Pour preuve, cette courte et rare vidéo, où on ne le voit même pas :



Heureusement, en 1978, Sun Ra a tourné en quartet, le temps d'enregistrer quelques disques qui mettent en lumière son saxophoniste fétiche, en compagnie du trompettiste Michael Ray et du batteur Luqman Ali.

Parmi ces quelques rares albums, "New Steps" est une pure merveille. Il commence par une superbe version de "My favorite things" (en écoute plus bas), très différente de celles de Trane. On enchaîne sur un morceau où Ra utilise le synthé (le seul de l'album), pour nous emmener là où il se sent le mieux : dans l'espace ("Moon People"). Le reste est tout aussi formidable, qui permet d'apprécier les talents de pianiste de Sun Ra dans un cadre plus intimiste que celui de l'Arkestra et de mesurer ce qu'il doit à Duke Ellington.
En bref, c'est là un disque que l'on peut recommander à ceux qui adorent Sun Ra comme à ceux qui le détestent, non sans une certaine pointe de cruauté, tant il reste difficile à trouver !





dimanche 19 avril 2009

Allez, c'est pas si grave !


Si, comme moi, vous êtes fascinés par la voix grave de Nico sur l'album "à la banane" du Velvet Underground, alors vous devez absolument connaître ses albums en solo, produits pour la plupart par John Cale.
Le premier, "Chelsea Girl"(1967) est le plus accessible et, sans doute, le plus beau. C'est une perle de folk sombre qui a influencé énormément d'artistes, et non des moindres, à commencer par Leonard Cohen, et probablement aussi Nick Drake.
En voici un extrait, à tomber par terre :

Pour savourer les autres albums, il faut s'accrocher un peu plus, mais ils en valent la peine. A tous points de vue, Nico est un cadeau !

mardi 14 avril 2009

J'ai été attaqué par des belettes...



... du coup, j'ai pas trop eu le temps de broder, alors voilà :

C'est du Zappa post "Uncle Meat", toujours avec les Mothers mais dérivant franchement vers le jazz, avec la quitare de Frank de plus en plus présente... ma période favorite de Zappa (de 69 à 72).

dimanche 5 avril 2009