mercredi 24 octobre 2012

Wolfgang Amadeus Drake

Quand on qualifie un artiste du titre de "Mozart de...", on distingue quelqu'un qui, sans être forcément novateur, est tellement au dessus de la mêlée qu'on a du mal à trouver les mots pour dire notre admiration.

Les critères sont, principalement, une absolue perfection sous l'apparence d'une grande facilité, et une beauté à couper le souffle, à faire frissonner l'échine, voire à faire couler les larmes (pour les plus sensibles).

Ce sont des artistes qui nous accompagnent toute notre vie, car il est impossible de s'en lasser, dont la découverte est un choc immédiat (il y a un avant et un après).

Pour moi, par exemple :

- Thelonious Monk (Mozart du jazz)

- Les Beatles (Mozarts de la pop)

- Nick drake (Mozart du folk)

Si j'écris cette note aujourd'hui, c'est à cause de ce  dernier. A cause de cette chanson, notamment, "The thoughts of Mary Jane", celle que je préfère au monde, sans hésitation aucune.
Demandez moi mon disque préféré, mon livre préféré, mon tableau préféré, je serais incapable de répondre.
Mais cette chanson...
Il en existe deux versions : celle de l'album "Five leaves left", et celle, moins connue mais encore plus belle tirée du disque d'inédits "Time of no reply".
Quelqu'un a récemment eu la bonne idée de la mettre sur youtube.
Je vous la livre et me l'écoute encore, pour la 100 000 ème fois :


dimanche 21 octobre 2012

Zorneries

L'un des nombreux enregistrements de 2012 de John Zorn s'intéresse à Rimbaud.
La musique est totalement free et les titres seuls évoquent les poèmes.
Le dernier, cependant, sort du lot, puisqu'il fait entendre le poème "Conneries", hurlé et craché, tant et si bien qu'on se prend à douter : suis-je en train d'écouter Stallone dans "Rimbaud" ?