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Bon je sais, pour un débutant dans le jazz, c'est pas facile de s'y retrouver avec tous ces patronymes qui se ressemblent. Vous connaissiez Duke Ellington, et vous voilà confrontés à Duke Jordan, Clifford Jordan, Clifford Brown, Brown Sugar... non, je m'égare !
Evidemment, Duke Pearson, dont il est question aujourd'hui, doit son surnom à une admiration du grand Ellington, celle de son oncle, qui le premier a su reconnaître son talent.
Pour tout amateur de Hard Bop, Duke Pearson est une référence incontournable. Il est l'une des chevilles ouvrières de la firme Blue Note, comme arrangeur et comme compositeur.
En même temps qu'il travaillait pour des stars en devenir comme Donald Byrd ou Lee Morgan, leur fournissant quelques tubes du Hard Bop, il enregistrait en leader des albums magnifiques, quoiqu'un peu tombés dans l'oubli, malheureusement.
Ecoutons-nous un morceau, voulez-vous ?
Issu de l'album "Prairie dog" (1966), hautement recommandable, sur lequel jouent quelques grand noms de Blue Note comme Joe Henderson, George Coleman, Johnny Coles, James Spaulding : "The Fakir", avec un groove typique du Hard Bop.