dimanche 16 septembre 2012

Bossa Nova Bacchanal

Quand Charlie Rouse s'intéresse à la Bossa Nova, il reste un jazz man et, loin de surfer sur la vague, que dis-je, la déferlante commerciale, il continue à jouer du jazz.
Ceci n'est donc pas un disque de stricte Bossa-nova, comme ceux de Stan Getz, par exemple.
On y trouve toutes sortes d'apports latino-américains. Du Brésil, certes, mais aussi de Cuba ou de la Martinique.
Et tout ça joué par un saxophoniste qu'on a longtemps maintenu dans l'ombre de Monk.
Combien de personnes  se sont demandées comment Monk, après avoir embauché Coltrane, Rollins, voire griffin, avait pu se "contenter" de Rouse au sax, et ce pendant plus de 10 ans ?
Curieusement, maintenant on ne se pose plus la question tellement c'est évident : ce style direct, épuré, sans virtuosité gratuite, se mariait parfaitement à la musique de Monk.
Il est encore temps de découvrir les disques enregistrés par Rouse après la mort de Monk, et celui-ci est un bon point de départ.

"Meci Bon Dieu" :

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