lundi 14 juillet 2008

Africa

J'ai découvert le percussionniste africain Babatunde Olatunji un peu par hasard, en fouinant à partir du titre du dernier concert de Coltrane, "The Olatunji concert", ainsi nommé parce qu'il s'est tenu au Olatunji Center for African Culture à Harlem, un centre fondé avec l'aide de Trane. Il faut dire que Olatunji avait noué de solides liens d'amitié avec Trane et que celui-ci s'est beaucoup inspiré de lui.
Olatunji, né au lagos, est arrivé aux Etats-Unis en 1950, à l'origine pour étudier la médecine et s'est finalement orienté vers la musique et l'enseignement des percussions. En 1959, son premier disque, "Drums of passion" est le point de départ de l'intérêt pour la musique africaine aux States, grâce à Coltrane qui était alors en contrat chez Columbia et qui a su faire jouer son influence de Star naissante pour ouvrir les portes de la prestigieuse maison de disques à son ami Babatunde.
Avec le succès sont venues les collaborations avec des artistes de jazz comme Cannonball Adderley, Horace Silver, Randy Weston, Abbey Lincoln et Max Roach... bref, tous ceux qui s'intéressaient de près ou de loin aux racines africaines du jazz.
Le titre que je mets en écoute est un tube mais ce n'est pas Olatunji qui en a fait un tube... c'est Santana, qui a repris le morceau sur son premier album en 1969, soit 10 ans après la version d'origne, que voici, que voilà : "Jin-go-lo-ba".

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