Ce morceau de 18 minutes constituait la face 1 de l'album du même nom, enregistré en 1965 et sorti par Impulse en 1966.
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C'est donc cette face 1 qui m'intéresse aujourd'hui. On y trouve, en plus du quartet, Pharoah Sanders évidemment, ainsi que Donald Garett à la clarinette basse (pour la petite histoire, il s'agit de la clarinette basse d'Eric Dolphy, que les parents de celui-ci ont offert à Coltrane après la mort de leur fils), Frank Butler comme deuxième batteur, et surtout Juno Lewis au chant et aux percussions. C'est lui, Lewis, le compositeur de ce morceau, poème dédié à ses "deux mère" : sa mère biologique et sa mère la Terre. Sa psalmodie rend ce morceau étrange, obsédant, trippant, unique dans la discographie de Coltrane.
Kulu Se Mama (sur deezer)
Magnifique !
RépondreSupprimerPerso, j'ai toujours eu un peu peur de m'attaquer à l'œuvre du géant, sachant que çà risque de faire mal au porte feuille.
Mais un jour, l'intégrale va y passer !
Quand on écoute çà, on comprend que Pharoah n'a fait que d'évoluer dans l'ombre du grand Trane !