samedi 15 décembre 2007

C'est en Messiaen qu'on devient Messie

La première fois que j'ai entendu une oeuvre d'Olivier Messiaen j'ai eu un choc. C'était la Turangalila-symphonie et, jusque là, je pensais que la musique contemporaine était ennuyeuse et intello. Au contraire, Messiaen est dans la lignée de Debussy, il fait de la musique sensuelle, une musique qui parait à la fois étrange et naturelle, comme si elle émanait de la nature elle-même, du cosmos et des étoiles. Sun Ra saura s'en souvenir, et il est probable qu'il ait croisé Messiaen quelque part aux abords de Jupiter.
La Turangalila-symphonie est une oeuvre pour orchestre et deux solistes : piano et ondes Martenot, un oscillateur électronique au son très reconnaissable qui vous donne l'impression de dériver dans l'espace. J'ai sélectionné deux extraits, le premier pour cette violente explosion de pure joie, et le second pour son aspect planant (et si Messiaen avait inventé le New Age avant tout le monde ?).

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