Qu'est-ce qui rendait Nick Drake si mélancolique ? Tout ça a commencé très tôt : alors qu'il avait 5 ans, sa mère, un jour, prépare un ragoût avec son lapin domestique Harvey ; Drake en devient neurasthénick et décide de ne plus manger que des légumes, persuadé qu'il est de ne pas retrouver pour un navet la tendresse qu'il avait pour son animal de compagnie.
Devenu adolescent, après une malheureuse expérience amoureuse (il s'est rendu à un rencart alors qu'il venait de casser sa bouteille de biactol) il commence à écrire des chansons d'inspiration aussi proche de "Tirelipinpon sur le chihuahua" qu'un présentateur de télé peut l'être de la pensée de Nieztsche.
En 1974, à 26 ans, après avoir sorti trois disques, il se suicide en écoutant l'intégrale des albums de Genesis en boucle pendant trois jours. La version officielle que donne, de la mort de Nick, sa mère, est l'overdose d'anti-dépresseurs. A d'autres !
Aujourd'hui Nick Drake est une icône du folk-rock et ses trois disques sont considérés comme des chefs d'oeuvres absolus. Il faut dire qu'il n'ont pas pris une ride et pourraient aussi bien avoir été enregistrés avant-hier soir, sur le coup de minuit, à l'heure où les lapins angoras hurlent à la lune.
De toutes ces sublimes chansons, voici ma préférée : "The thoughts of Mary Jane".
A quoi pense Marie-Jeanne ? Elle aurait voulu être héroïne bien sûr !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire