L'été 1968, après deux albums essentiels du rock expérimental, "The Velvet Underground & Nico" et "White light/White heat", Lou Reed vire John Cale du groupe qu'ils avaient pourtant créé tous les deux.
Cale était responsable des éléments les plus expérimentaux de ces deux albums, notamment du fameux violon de "Venus in furs", l'un des plus fabuleux morceaux de l'histoire du rock. Il faut dire qu'il a travaillé avec LaMonte Young dans son Dream Syndicate où il a notamment cotoyé Tony Conrad. Pourtant, il faudra attendre son deuxième album pour retrouver cette veine ; entre temps, il aura sorti un bijou pop : "Vintage violence" que je recommande chaudement, c'est un pur chef d'oeuvre, bien plus intéressant que ce que le Velvet a enregistré après son départ.
Pour revenir à ce deuxième album, "Church of Anthrax", il s'agit d'une oeuvre commune avec le compositeur minimaliste Terry Riley, à dominante trippante et essentiellement instrumentale. Les deux premiers morceaux sont aussi fabuleux l'un que l'autre et j'ai un mal fou à choisir lequel je mets en écoute. Pile: "Church of Anthrax", face : "The Hall of Mirrors in the Palace at Versailles"... Pile !
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