Ah, y'a un piège, non ? Comme pour la Vénus de Milo... c'est pas Milo qui l'a fait, c'est Mickey l'Ange ! Alors là... c'est Mozart, non ?
Sans rire, le Boléro c'est vraiment l'arbre qui cache la forêt : le trio, le quatuor, Gaspard de la Nuit, les deux concertos pour piano... Parlons-en, justement ! Quand on s'appelle Mysterioadagio, on peut difficilement faire l'impasse sur l'adagietto du concerto en sol, c'est l'un des plus beaux mouvements lents de la musique classique, et le plus drôle, c'est qu'il est coincé entre deux mouvements très gais et sautillants, inspirés par le jazz. Le contraste est saisissant, on écoute l'adagietto avec ravissement, en se disant qu'on pourait mourir en écoutant cette merveille et, tout à coup, on est réveillé en sursaut par le troisième mouvement. C'est une expérience intéressante !
J'ai trouvé sur You tube cette magnifique version : Arturo Benedetto Michelangeli et Sergiu Celibidache, rien de moins ! La prise de son n'est pas très bonne, mais ce n'est pas le son qui fait l'émotion...
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