Il faudra attendre 1976 et "Amigos" pour que le groupe renoue avec le succès. Un album qui se tient encore bien mais qui se termine par une grosse daube, qui a évidemment fait un carton : "Let it Shine". Ce morceau marque le début de la soupe pour Santana, il n'a rien fait de bon ensuite.
Bon, et entre temps ? Entre 1971 et 1976 ? Eh bien, c'est la période la moins connue du public et le moment où il a fait la meilleure musique de sa carrière ! Il est en pleine crise mystique, fréquente le même gourou que John McLaughlin et Alice Coltrane, et tombe amoureux du jazz fusion initié par Miles Davis. C'est la période des grands disques en duo, avec McLaughlin ("Love, devotion, surrender" en hommage à John Coltrane), avec Alice Coltrane ("Illumination"), avec Buddy Miles en live. Le groupe reformé enregistre aussi deux merveilles de jazz rock : "Caravanserai" en 1972 qui remporte un certain succès, bien qu'il soit essentiellement instrumental, et surtout "Welcome" en 1973, qui contribue à éloigner Santana du public (c'est plus du jazz avec des morceaux de latin rock, que le contraire). Avant de revenir au easy listening, Santana sortira encore "Borboletta" en 1974, très inspiré du Miles Davis de "Bitches Brew" et donc chiant comme la pluie, beaucoup moins bien que les précédents albums.
Ajoutons pour finir Le disque qu'il faut avoir de Santana si on veut se contenter d'un : "Lotus", triple album live au Japon, une pure merveille !
Voilà, la boucle est bouclée. Bon, qu'est-ce qu'on s'écoute ? Au hasard : "Light of life" tiré de "Welcome", avec Léon Thomas au chant.
Découvrez Santana!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire