La première fois que j'ai vu le nom de Van Morrison, je croyais que c'était un belge ou un hollandais, voire un allemand (Ludwig Van Morrison). Ben non, il est irlandais : Georges Ivan Morrison.
La première fois que je l'ai entendu, par contre, je n'ai plus eu aucun doute sur sa nationalité. J'avais acheté en 1987 l'album "Poetic champions compose". Que dire de cet album... eh bien, tout est dans le titre : c'est poétique, c'est champion, et c'est drôlement bien composé ! On y trouve tout un paysage de brumes irlandaises, des chansons magnifiquement trippantes, des instrumentaux chantés au saxophone. J'ai énormément écouté cet album, et je continue à l'écouter, mais depuis, j'ai creusé et cherché d'autres albums de Van Mo, et là... Waouh! J'ai découvert une espèce de caverne d'Ali Baba du rock, une carrière qui remonte à 1964 avec le groupe Them, dont il est le chanteur compositeur (on lui doit l'increvable "Gloria").
Après avoir quitté les Them, il sort son premier disque en solo en 1967 et ne cesse plus de tutoyer les dieux. Sans se préoccuper de l'impact commercial de sa musique, il enchaîne les chefs d'oeuvres. Le sommet absolu de son oeuvre est son deuxième album, "Astral Weeks", tout simplement l'un des plus grands albums de rock de tous les temps. Le second, "Moondance" est presque du même niveau, en moins torturé et peut-être plus accessible. Je recommande aussi "Hard nose the highway" et"Veedon fleece". Tout ça pour commencer... parce qu'après, une fois qu'on est pris, on veut tout ! Ses disques actuels sont aussi très bon, d'autant plus que sa voix a perdu en stridence et gagné en profondeur ; elle est d'ailleurs reconnaissable entre toutes.
Assez parlé, je ferme les vannes (je sais j'avais promis, mais c'est maladif !) et on écoute un extrait : "Purple heather", tiré de "Hard nose the highway" (1973), très caractéristique de son style.
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