jeudi 14 juin 2007

Dis, Monsieur Barbieri, tu veux pas nous le faire un peu plus long ?


Au moment de parler de Gato Barbieri, je fais une promesse solennelle : cette fois-ci, pas de jeux de mots faciles. Et je peux vous dire que ça ne sera pas du... cake !
On se souvient tous du "dernier Tango à Paris" de Bertolucci, certains retiennent la splendide performance de Marlon Brando, sans doute la meilleure de sa carrière, d'autres préfèrent rêver à Maria Schneider, les bretons auront un penchant pour la fameuse motte de beurre (très salée !). Quant à moi, je suis reparti avec un superbe morceau de Gato ! Comment ? Non là je n'ai pas fait exprès !
Soyons sérieux ! Ce que j'aime avant tout chez Gato Barbieri c'est la ferveur. Dire d'un musicien qu'il sort ses tripes sur scène est un cliché un peu éculé. Gato, ses tripes, il les enroule autour du saxo, les triture, les réduits en miettes et en bourre l'embouchure et c'est pour ça qu'il fait autant de drôles de bruits. Sa musique est un cri... au sens propre ! Personne ne crie dans son saxe comme Gato Barbieri.
Allez, vous en prendrez bien une part ? "El Parana" tiré de l'album "Under fire" (1971)

1 commentaire:

  1. Merci pour le son, ce nom m'intriguait depuis la lecture et l'écoute du morceau de Carla Bleyme, et je découvre un saxophoniste dont je suis maintenant fan^^
    Et qui a joué en plus avec lalo Schifrin et Lonnie Liston Smith ( lu sur Wiki ), donc ces albums solo ne doivent vraiment pas être mauvais:)

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